UN NOUVEAU LANGAGE POUR LE WEB

HTML, JavaScript ou CGI : jongler avec plusieurs langages est indispensable pour qui veut développer un site interactif. Au-delà de la difficulté de programmation que cela implique, une telle multiplication a plusieurs inconvénients, d

HTML, JavaScript ou CGI : jongler avec plusieurs langages est indispensable pour qui veut développer un site interactif. Au-delà de la difficulté de programmation que cela implique, une telle multiplication a plusieurs inconvénients, dont notamment le ralentissement du chargement des pages. Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) s’emploient depuis 1995 à trouver une solution à ce problème prévisible. Approuvé par Tim Berners Lee, l’ "inventeur" anglais du World Wide Web, le langage Curl qu’ils proposent depuis peu pourrait remplacer tous les autres outils de développement des applications Web, et ainsi fédérer les standards de la Toile.

Pour l’heure, un véritable florilège de technologies permet la création des sites Web. Toutes sont apparues au fur et à mesure de l’évolution de l’Internet. Le langage HTML, par exemple, permet la mise en place statique des textes et des images. Flash, quant à lui, est un outil de création d’animations. CGI ou Perl permettent de gérer les requêtes sur une base de données pour en extraire les informations. Quant à JavaScript, il s’agit d’un langage de programmation ouvrant la voie à plus d’interactivité sur une page Web. Sans conséquence a priori, la mise à contribution d’une telle mosaïque technologique est cependant néfaste : les différents navigateurs des internautes ne sont en effet pas toujours capables de comprendre tous ces langages ! Pour contourner la difficulté, les informaticiens sont alors souvent obligés de faire exécuter sur le serveur central d’un site les processus nécessaires à l’affichage des pages, pour n’envoyer à l’utilisateur que le résultat final. Conséquence : attente et encombrement inutile du Réseau. Alors que l’ordinateur de l’internaute, s’il comprenait tous les langages, pourrait prendre en charge une partie du travail…



Pubblicato su Pubblicato su: